"le jardin retrouvé" Latitude N 49.739634 Longitude E 0.705499
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Ces trois jardins ne sont pas ouvert au public. Exceptionnellement des groupes de passionnés de jardins peuvent être reçus au titre de visite privée; contact : leclosdesgrives@orange.fr
CERCIDIPHYLLUM JAPONICUM PENDULUM : le sujet exceptionnel du jardin "le clos des grives". En automne les feuilles émettent une forte odeur de caramel avec des couleurs spectaculaires, d'où son nom habituel d'arbre à caramel. Si la version traditionnelle est répandue, la version pendulum multitroncs semble rarissime. A notre connaissance, et sauf erreur, il n'existerait que deux exemplaires adultes pendulum multitroncs de plus de dix mètres en France dont celui-ci. Originaire du Japon, de Chine et d'Asie Orientale. Dans la revue "L'ami des jardins" de septembre 2011 on peut lire : "Plus rare, pendulum offre le charme supplémentaire d'un port pleureur. Il atteint environ 6 m de hauteur. En hiver vous apprécierez son élégante silhouette dénudée et ses rameaux curieusement arqués. Vous pourrez en découvrir un très beau spécimen à l'Arboretum de Segré (Saint-Sulpice-de- Favière dans l'Essonne) qui abrite une exceptionnelle collection d'arbres et arbustes". Dans la revue "L'art des Jardins" n° 22 automne 2014 on peut lire : "L'arboretum créé par Alphonse-Pierre Lavallée à Segrez a retrouvé sa vocation initiale d'introduction d'espèces rares. Le collectionneur avait réuni 3.000 taxons en 1859 et 6.500 en 1884. L'arbre au caramel en version pleureur (Cercidiphyllum japonicum "pendulum") les feuilles virent à l'orangé et au brun avant de tomber, exhalant une odeur de caramel." Sur six photos de l'article, deux représentent cet arbre exceptionnel.
A l’arrivée au Clos des Grives, au fond d’une allée bordée de conifères et de magnolias, c’est l’imposante chaumière, ancien atelier de tissage du lin, qui attire le regard.
Au détour du chemin, sur 8.600M2, ces trois jardins se révèlent à vous.
Le portail en fer forgé franchi, après avoir longé le talus cauchois au pied duquel s’épanouissent rhododendrons, azalées, camélias, hydrangeas, promenez-vous parmi les massifs que Chantal Gardeur a créés au fil des années. Des étiquettes vous indiqueront les plantes les plus rares ( Acer conspicuum « Red Flamingo », Cercidiphyllum japonicum pendulum ou arbre à caramel etc...).
Ici, un grand nombre d’arbres, d’arbustes, de bulbes, de vivaces mais aussi de plantes vagabondes ont trouvé leur place et font le bonheur des oiseaux, abeilles et papillons.
Profitez des coins repos qui jalonnent le jardin. Arrêtez-vous longuement sur la terrasse qui borde le bassin aux nénuphars. Bercés par le murmure de la cascade, contemplez le ballet des carpes Koï et les stipas gigantea et tenuifolia qui ondulent au vent.
WIAUVILLES QUE DICITUR LA WILLAME D’ESCALES, cité en l'an 1.235 est aujourd'hui une commune de 120 habitants (580 en 1851) sur 321 ha à 125 mètres d’altitude,
à 49°44’40 de Latitude Nord et 0°42’34 de Longitude Est, en Caux Maritime. VEAUVILLE : « LE DOMAINE DE WIFEL » du latin villa domaine rural précédé du nom de la personne anglo-saxonne ou scandinave.
LESQUELLES : « ESCALES » surnom provenant des serrages faits en forme d’échelle posés dans les champs pour en réglementer l’accès.
Sur le blason officiel du village de Veauville-les-Quelles figurent deux navettes de tisserand en référence à la chaumière de la famille Gardeur (photo ci-dessous) qui était un ancien atelier de
tissage au 17ème siècle. L'atelier de tissage avait la particularité de posséder des fenêtres au nord en sus de celles ouvertes sur le sud et l'est. La grande largeur de l'atelier (autour de huit
mêtres) se différenciait de la chaumière traditionnelle limitée à cinq mêtres (les grandes poutres étaient réservées à la construction des navires et des ateliers de tissage).
Depuis le moyen-âge, on sait travailler la laine et le lin et vers 1700 beaucoup de métiers sont répandus dans la campagne. A l'exception des draps fins
produits dans les villes drapières de Rouen, Darnétal, Elbeuf et Louviers , tout se fait dans les campagnes note l'intendant d'Herbigny en 1704.
Le coton est peu utilisé même si en 1679 Jean Launay cirier à Bolbec possède un rouet à filer le coton nécessaire pur confectionner les mèches des chandelles.
rouet (roet au XIII siècle):machine à filer constituée d'une petite roue mue par une pédale ou une manivelle et par une broche à ailettes. Il a remplacé la quenouille .
En 1701, un négociant de Rouen, Delarue, ne pouvant se débarrasser de 40 balles de coton brut,décide de le faire travailler par des ouvriers locaux. Le fil est trop fragile pour des mains
inexpérimentées et Delarue a l'idée de renforcer le coton de trame par une chaîne de soie puis par une trame de lin.C'est l'étoffe nommée"siamoise" dont le nom rappelle les tissus orientaux très à la
mode. Puis, ce sera les" indiennes", les "andrinoples".
siamoise : étoffe de coton et de soie apportée à Louis XIV par les ambassadeurs du Siam
indienne : toile de coton peinte ou imprimée très souvent avec de l'alapin
andrinople:étoffe de coton teinte en rouge turc ou d'Andrinople
On a appelé "rouenneries" les tissus en laine ou coton dont les dessins ou effets de reliefs résultaient de l'agencement des fils teints avant le tissage.
BOUJOU ! Ravi de vous voir ici. Prenez le temps d'en savoir plus sur veauville et ses habitants les veauvillais et les veauvillaises, son histoire, ses monuments, son superbe jardin de particulier "le clos des grives" avec sa faune et sa flore en sélectionnant ci-dessus un thème à votre convenance et c'est "un rien beau" . Sur les panneaux touristiques le conseil général de Seine Maritime a cru bon de symboliser le village de Veauville-les-Quelles par son château, son église et sa chaumière avec le jardin référencé "le clos des grives".
Jardin "le clos des grives" Latitude : N 49.73971 Longitude : E 0.70593
Naissance d’un succès
Année 1835. Un bateau glisse sur la Seine, remontant le fleuve en direction de Rouen (Seine-Maritime). À son bord, le chansonnier Frédéric Bérat. Pendant le voyage, ce Rouennais compose la musique
et écrit les paroles d’une chanson qui allait rester comme le principal succès de sa carrière. En une vingtaine de vers, Ma Normandie (devenu J’irai revoir ma Normandie) raconte les saisons qui
filent, l’amour et la nostalgie que lui inspirent sa région natale.
Et ça marche ! Les brochures intégrant le texte et la partition — ni CD ni vinyle à l’époque — se vendent comme des petits pains. Le succès dépasse même les frontières normandes. Frédéric Bérat
(1801-1855) a droit à son entrée dans le Grand Dictionnaire Larousse, une encyclopédie publiée dans les années 1860-1870. L’article rapporte :
Ma Normandie, une des chansons les plus populaires du temps, fut tirée à plus de 30 000 exemplaires et aujourd’hui encore, elle est dans toutes les mémoires.
Un succès mondial. Pourquoi un tel succès ? D’abord parce que la chanson parle à la multitude d’exilés normands. En ce XIXe siècle, la Normandie se vide.
De 1851 à 1911, plus de 250.000 Normands quittent leur province natale à la recherche d’une vie meilleure. Beaucoup dirigent leurs espoirs vers la capitale. Malheureusement, ils y trouvent souvent la
misère. La Normandie devient le paradis perdu que chante Bérat.
Savez-vous qu'il existe un autre site sur le jardin "le clos des grives" ?
Ce site, différent est complémentaire : www.lesjardinsducoeur.fr